La combinaison de chiffres reste identique chez Peugeot, mais la tactique change. Nous avons confronté la nouvelle 308 à quelques concurrentes d’horizons divers, histoire de voir ce qui attend véritablement cette jeune lionne.
Après les 306, 307 et 308, voici donc la… 308. Conformément aux idées des stratèges du marketing qui voient dans le 8 un symbole de l’infini, on ne change plus le code chez Peugeot ! Pour le reste, en revanche, c’est le reset complet. Adieu la personnalité mi-berline, mi-monospace héritée de feue la 307; la dernière-née entend bien se recentrer sur l’émotionnel, les sensations de conduite et la personnalité. Soit, dans les grandes lignes et un cran plus haut dans la hiérarchie, le coup de la 208 appliqué au segment C. Avec, en plus, un solide défi pour le design, histoire de ne pas mettre d’emblée le modèle sur le banc de touche. Fini le profil ondulant, façon monospace, et le toit relevé de la précédente : place à une 308 plus classique, dessinée en deux volumes bien marqués. D’aucuns trouveront que cette nouvelle Peugeot ressemble désormais furieusement à la doyenne des compactes, la Volkswagen Golf, et quelque chose nous dit qu’à Sochaux, là n’était sans doute pas le moindre des buts recherchés. Pour cette confrontation, l’une et l’autre sont en tout cas réunies, en compagnie de la Citroën C4, concurrente «made in France» toute désignée. Pour égayer les festivités, les Honda Civic, Hyundai i30 et Seat Leon ont également été conviées. La partie peut commencer.