Dans le panthéon des superberlines, voici les deux V6 qui nous feront le moins regretter les illustres V8 qui les entourent. Un italien et un allemand qui, sur le papier, semblent bien difficiles à départager...
Pourtant très proches techniquement, ces deux super-routières ne sont pas du tout les fruits d’une gestation comparable. Autant l’allemande se veut le produit d’une procréation archicontrôlée, d’un bouturage hyperorganisé, la dernière E étant le terme d’une fécondation in vitro des meilleurs gènes de la marque à l’étoile, le double clone de la C et de la S… Autant l’italienne défend – comme elle le peut – une hérédité moins nette. Laborieusement constituée autour d’origines devenues floues, la Ghibli a tout le charme d’une fille naturelle, nous confortant dans l’idée que les sangs éloignés font les plus beaux enfants. On n’a pas dit les plus faciles ni les plus parfaits…