Avec 175 ch, la plus branchée des polyvalentes, la Mini Cooper S, faisait un peu maigrichon dans le clan des petites sportives. Après une séance de musculation dans les ateliers John Cooper Works, elle aligne désormais 211 ch, histoire de revenir au contact de la plus pointue du genre, la Renault Clio RS.
Il aura fallu plus de 15 ans à Renault pour asseoir la notoriété de sa lignée de Clio sportives (16S, William, RS phases I et II). Mini, champion ès marketing, a pu pour sa part surfer sur l’aura laissée par les ateliers John Cooper, ceux-là mêmes qui, dans les années 60, préparaient les voitures victorieuses du rallye de Monte-Carlo. Aujourd’hui, c’est donc en toute logique que la seconde génération de Mini made by BMW passe à la vitesse «John Cooper Works». Et sur le papier, le programme est toujours aussi réjouissant avec un seize-cents poussé à 211 ch et 280 Nm. De quoi faire de l’ombre à la référence qu’est devenue la Clio RS?