Surfant allègrement sur la vague rémunératrice des SUV, Volvo poursuit sa conquête du marché dans la foulée des XC90 et XC60 avec un petit XC40 à la ligne craquante. Mais attention, terrain miné: le segment est extrêmement encombré. Il lui faudra d’autres qualités qu’un design réussi pour y faire sa place. Les a-t-il? Voyons voir…
Dans le segment des SUV compacts, ce sont les versions à 2 roues motrices qui réalisent la grande majorité des ventes, BMW X1 en tête. C’est le résultat, bien sûr, d’un segment essentiellement dirigé vers les flottes, pour lesquelles les rejets de CO2 sont prioritaires dans le cadre d’une fiscalité la moins brutale possible. Pourtant, même si un XC40 «traction» figure au catalogue de Volvo, cette version n’était pas disponible dans le cadre de cet essai, raison pour laquelle nous avons dû nous rabattre sur un plus huppé D4 190 ch à boîte automatique et transmission intégrale. Il se voit logiquement confronté au best-seller de la catégorie, le BMW X1, plus en phase avec le cahier des charges suivi par Volvo que ne peut l’être le X2, aux accents plus sportifs. En face, le Mercedes GLA s’apparente davantage à un crossover qu’à un vrai SUV, contrairement au Range Rover Evoque, le plus apte à sortir des sentiers battus; il est d’ailleurs le seul du lot dont la clientèle privilégie la version à 4 roues motrices. Le Volkswagen Tiguan complète la confrontation, bien qu’il ne soit, a priori, pas classé dans la catégorie premium. Mais au vu de ses prestations et du tarif qu’il pratique à moteur équivalent, sa présence est justifiée, ne serait-ce que pour vérifier s’il ne se surestime pas…