Pour les nostalgiques hard core des charmes aristo-crades des anciens Defender, l’évolution hybride rechargeable de la nouvelle génération n’a pas beaucoup d’intérêt. Pour les indépendants sensibles aux avantages fiscaux, non plus. Mais qui peut alors succomber aux qualités – et aux défauts – de ce descendant désormais électro-assisté?
Autre époque, autre public. Ça cartonne pour le new Defender. En 2021, ses ventes ont bondi de 70% par rapport à 2020 (statistiques au terme des 10 premiers mois de cette année), de quoi atteindre, déjà, le statut de modèle le plus vendu des gammes Jaguar-Land Rover. Même le petit Evoque ne fait pas (plus) mieux. Précisons qu’après 25 ans d’absence, la nouvelle génération a repris le bateau pour les States, un marché qui pèse dans une carrière. Mais pour garder toutes ses chances en Europe, Land Rover n’a plus d’autre choix que d’électrifier tout ce qui roule, même son Defender. Actuellement, les 3 litres Diesel et à essence, sans oublier le 5 litres V8, restent incontournables, mais leurs années sont comptées. Les décideurs anglais se projettent déjà, travaillant même à un futur Def’ 100% électrique. Mais en attendant, c’est la version hybride P400e qui sert de témoin à la bonne conscience écologique chez Land Rover. Notion très récente là-bas, mais apparemment déjà bien maîtrisée.
Photos Quentin Champion
- P400e très performant
- Équilibre confort/dynamisme
- Consommation intéressante si bon usage
- Le tout-terrain en silence !
- Coffre moins pratique
- Freinage en conduite active
- Prix total
- Consommation batteries vides