C’est bien connu, on ne change pas une équipe qui gagne. Or, figurez-vous que le GLC figure parmi les modèles Mercedes les plus vendus dans le monde. Autant dire que pour sa mise à jour de mi-carrière, la tâche n’était pas facile. En clair, et pour utiliser une expression à la mode, il fallait capitaliser sur les acquis tout en faisant progresser le produit de manière aussi subtile qu’efficace. Mission accomplie?
Les plus bagnolards d’entre nous auront beau dire tout ce qu’ils veulent, le SUV n’est plus uniquement une mode, c’est aussi et surtout la solution parfaite, du point de vue d’un constructeur, pour faire du chiffre. Et à une heure où dans l’industrie, la priorité des priorités, c’est de rémunérer ceux qui ont le droit de l’être, ces mêmes constructeurs auraient tort de se priver de continuer à nous servir du SUV à tire-larigot. Entre nous, ce n’est pas par passion de l’automobile que des marques comme Aston Martin, Ferrari et bientôt Lotus, pour ne citer que celles-là, ont décidé de s’y mettre. Mais arrêtons de jouer les langues de vipère et concentrons-nous sur ce nouveau GLC, type 254 (pour les amateurs de code interne), succédant au type… 253 (!) produit en deux phases, de 2015 à 2019 et de 2019 à 2022.
Texte: Pascal Binon
- Confort et maniabilité (avec pack Technique)
- Moteur Diesel très sobre
- Poste de conduite très agréable
- Tarif Mercedes
- Banquette arrière décevante
- Déductible à 50% seulement