Essai détaillé / Polestar 2 Long Range Single Motor: L'age de la maturité

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La Polestar 2 devait être une Volvo et ça se voit. Le restylage de mi-carrière n’y change pas grand-chose mais s’accompagne d’une mise à jour technique fondamentale. Mais est-ce suffisant pour détrôner sa majesté, la Tesla Model 3?

Polestar est née dans la précipitation et ses deux premiers modèles, opportunément baptisés Polestar 1 et Polestar 2, ne sont jamais que des projets Volvo rebadgés. Si la première restera confidentielle, la seconde avait pour objectif de placer la marque sur l’échiquier du marché des électriques premium. Pari presque gagné pour la berline familiale qui aura tout de même souffert de la comparaison avec la référence absolue, la Tesla Model 3. Conscient des quelques manquements de son premier modèle de «grande série», Polestar offre à sa 2 une mise à jour bien plus profonde qu’il n’y paraît au premier regard avec la volonté d’entrer enfin dans la bagarre, en attendant l’arrivée du grand SUV Polestar 3 et du «SUV-coupé» Polestar 4 qui débarqueront sur le marché en 2024.

LE CONCEPT
Nous l’avons évoqué, la Polestar 2 aurait dû devenir la Volvo S40 et disposer de motorisations thermiques, hybrides rechargeables et électriques à l’instar du SUV XC40 avec qui elle partage d’ailleurs sa plateforme CMA. Les saintes voies du marketing en auront décidé autrement. Toujours est-il que cette familiale souffrait de sa conception «bâtarde» faisant d’elle une voiture électrique utilisant une plateforme «thermique», donc pas spécifiquement optimisée pour son type de propulsion. Une conception entre deux eaux qui influence également son style général, qui s’apparente à une berline classique haute sur pattes. Il faut bien loger le pack de batteries. Au moins conserve-t-elle l’allure d’une «vraie» voiture sans tomber dans le concept fourre-tout des crossovers qui pullulent. 
La mise à jour de mi-carrière n’apporte que peu de changements visuels à une silhouette au demeurant très réussie et qui se démarque de ses principales concurrentes que sont la Tesla Model 3 au dessin plus générique et la BMW i4 dont la «calandre» en dents de castor reste plutôt controversée mais qui profite d’une architecture 5 portes avec un hayon, comme la Polestar. Seule la calandre désormais presque pleine – il subsiste une mince ouverture horizontale sur sa partie basse – et les autocollants indiquant les spécifications de la batterie et de la puissance sur les portes avant permettent de différencier cette Polestar 2 «Phase 2». Les véritables changements ne se voient pas mais n’en restent pas moins fondamentaux. En effet, si la berline électrique sino-suédoise est toujours proposée avec un moteur et deux roues motrices ou deux moteurs et une transmission intégrale, la première option ne tire plus, elle pousse, passant de la traction à la propulsion.

  • Comportement dynamique et efficace
  • Autonomie réelle appréciable
  • Accessibilité et modularité du coffre
  • Plus chère qu’une Model 3
  • Interface exclusivement tactile
  • Manque d’espaces de rangement
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Avis Rédaction NC
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