Outre le lifting de mi-carrière, la Panamera hybride se recharge désormais à la maison, mais aussi en route. Ces nouvelles facultés l'aident à diviser plus que par 2 ses rejets de CO2 et à multiplier plus que par 10 son autonomie en propulsion électrique.
Après des débuts hésitants chez les constructeurs allemands, l'électrification - partielle et totale - de certains modèles est brusquement passée à la vitesse supérieure... Comme si, de la première approche pour le moins sceptique à la franche conviction, il n'y avait pas eu de transition; ou faut-il voir là l'électrochoc provoqué par l'échéance CO2 de 2020 et la moyenne de 95 g/km qu'ils veulent repousser à 2024 en s'en tenant à 104 g/km pour meubler le moratoire ? Difficile, en effet, pour des marques comme Porsche de s'y tenir, sachant que les gros volumes qu'elles produisent aujourd'hui ne leur permettent plus d'envisager la moindre exemption. Autre facteur pénalisant : ce sont aussi les motoristes les moins enclins à descendre très bas dans les cylindrées... Bien sûr, en attendant le couperet des normes futures, le downsizing est pratiqué à tour de bras. Les V8 atmo sont progressivement remplacés par des V6 à suralimentation étagée. Chez Porsche, les 4 cylindres en ligne n'arriveront qu'avec le Macan (dérivé de l'Audi Q5, dont il reprendra les moteurs V6 et TFSI).
- Performance et frugalité en carburant
- Recharge possible en roulant (E-Charge)
- Efficacité et agrément de comportement
- Habitabilité correcte, confort de haute tenue
- Suspension pneumatique et PASM de série
- Homogène et à peine plus chère qu'une 4S
- Sonorité du V6 réduite à la portion congrue
- Où est l'extraversion des moteurs Porsche ?
- Avantage conso moyE-Hybrid/Hybrid ténu
- Coffre quelconque pour le gabarit
- Uniquement disponible en propulsion
- Disparités fiscales régionales inavouables