Au sein du groupe Volkswagen se pose depuis longtemps à l’acheteur le dilemme suivant: faut-il opter pour l’original ou pour une « copie », qui a la plupart du temps de solides arguments à faire valoir? Ce choix difficile se pose une fois de plus avec la nouvelle Škoda Superb.
À la fin du dernier millénaire, Ferdinand Piëch, alors grand patron du groupe Volkswagen, avait élaboré un plan de conquête. Les marques de très haut de gamme devaient élargir leur offre, Audi se voyait attribuer la mission de croiser le fer avec BMW, Seat devait devenir l’équivalent d’Alfa Romeo et Škoda se voyait assigner pour objectif d’être le nouveau Volkswagen. Cette stratégie a fonctionné tantôt bien, tantôt… moins bien. Si Audi a indéniablement atteint son but, Škoda a commencé à prendre beaucoup de place, voire trop, dans les segments inférieurs, ce qui n’a pas plu à tout le monde chez Volkswagen. À Wolfsburg, on a commencé à lancer des piques (discrètes) contre les produits de la marque de Mladá Boleslav (c’est dans cette localité au nord de Prague qu’est installé le QG du constructeur tchèque), qui ne seraient pas tout à fait au niveau de ceux de Volkswagen. Ces critiques n’ont pas été bien reçues chez Škoda, où l’on est fier du degré de qualité atteint. Pour tenter d’y voir clair, nous avons pris le volant de la nouvelle grande Škoda, avec en tête la question suivante : quel écart subsiste-t-il, si écart il y a, avec la Volkswagen Passat ?
- Habitabilité hors pair
- Agrément et confort de marche
- Moteur agréable et enclin à la sobriété
- Possibilités d’équipements modernes
- Comportement sûr et plaisant
- Ligne plus harmonieuse
- Prix plus vraiment «cassé»
- Encombrante à manœuvrer
- Diamètre de braquage un peu exagéré
- Finition pas du niveau Volkswagen
- Garantie générale pingre
- Image de marque encore mitigée