Essai détaillé / SsangYong Torres 1.5 T-GDi 2WD 6A/T: Chic décontracté

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Baroudeur, aventurier et subtilement chic: au niveau du style en tout cas, le Torres a des arguments. Reste à savoir dans quelle mesure c’est aussi le cas pour les autres facettes du dernier-né de SsangYong... Ou devons-nous plutôt dire le dernier-né de KG Mobility?

Le plus récent modèle de SsangYong sera aussi... le tout dernier. En juin 2022, SsangYong a en effet été sauvé de la faillite par KG Group et la première décision de son nouveau patron, Kwak Jae-Sun, était de rebaptiser l’entreprise KG Mobility. En Corée du Sud, la flotte SsangYong arbore depuis mars déjà le nouveau nom et le nouveau logo. Chez nous, la transition se fera seulement au début de l’année prochaine. Astara, l’importateur belge de la marque, souhaite que ce «rebranding» coïncide avec le lancement du Torres EVX, le cousin électrique à batterie du 1.5 T-GDi à essence essayé dans ces pages. Un tel changement de nom est une opération osée. Mais il était aussi essentiel, du moins aux yeux du nouveau CEO. SsangYong traînait – dixit Jae-Sun – une «image douloureuse», une perception négative qui ne pouvait être effacée qu’en adoptant un nouveau nom. Une ardoise vierge donc. Sur laquelle le nom du Torres serait la première ligne écrite. Mais est-ce suffisant pour en faire un bestseller?
LE CONCEPT
Le Torres n’a rien d’un petit gabarit. Avec ses 4,70 mètres de longueur, sa largeur de 1,89 m et sa hauteur de 1,71 m, ce SUV de taille moyenne est solidement posé, dans le cas présent, sur ses jantes de 20 pouces. De série, il repose toutefois sur des 17 pouces. Ces mensurations extérieures imposantes  offrent un double avantage: elles permettent d’offrir une habitabilité énorme – nous y reviendrons – tout en permettant à SsangYong – permettez-nous d’attendre un peu avant de parler de KG Mobility – de proposer un véhicule à l’allure très mature, voire un peu premium. Le fait que ses feux arrière semblent avoir été prélevés sur un Range Rover a sans doute aussi contribué au cachet de ce Torres. Dans un certain sens, cette remarque vaut aussi pour ses attributs classiques de 4x4, comme les poignées sur le capot moteur, le cache rouge de l’œillet de remorquage et cet étrange renflement sur le hayon arrière, qui suggère le bossage d’une coiffe de roue de secours... comme sur un Defender. Autant d’éléments pour le show, puisqu’ils offrent à cette SsangYong un caractère aventurier qu’elle ne possède pas stricto sensu. D’ailleurs, les pneus Hankook avaient déjà du mal à préserver l’adhérence sur l’asphalte détrempé. Qu’en serait-il en dehors du bitume? Comme souvent, le choix des pneus jouera le rôle de fusible. Avec sa garde au sol de 195 mm, le Torres peut pourtant franchir des ornières ou traverser un petit gué. Selon SsangYong, il annonce une profondeur guéable de 30 cm, et peut sans problème effectuer cet exercice jusqu’à 30 km/h. Et pour ceux qui voudraient davantage sortir des sentiers battus, on trouve aussi au catalogue une variante à transmission intégrale 4WD. Mais avec son embrayage multidisques, elle n’offrira jamais les performances en tout-terrain qu’évoque son look. Ce n’est pas un problème en soi, puisque l’on n’attend pas d’un SUV de classe moyenne de vraies capacités dans ce domaine. Il ne s’agit pas d’un vrai «franchisseur». Mais pourquoi alors en donner visuellement l’impression? Sur le plan du design, le Torres n’en a pas besoin. Comme nous l’avons déjà précisé, cette SsangYong possède un style qui la fait monter en gamme sur le plan visuel. Ce qui, venant d’une «SsangYong», est déjà un petit exploit...

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