En transférant le groupe propulseur de la Prius dans l'Auris HSD, Toyota ne propose rien de moins que le premier véhicule 100% hybride ultracompétitif.
Le plus gros reproche que l'on pourrait faire à l'Auris HSD, c'est de s'être fait attendre si longtemps. Elle offre tous les avantages d'une Auris traditionnelle (habitabilité, qualité de fabrication, sécurité), y ajoute une consommation très faible et l'expérience de conduite relaxante propre aux modèles hybrides. Certains trouveront peut être son esthétique trop conventionnelle, ce qui nous fait dire qu'elle devrait plaire à ceux qui jugent la Prius stylistiquement trop évocatrice... et trop chère. Selon son niveau d'équipement, l'Auris HSD coûte en effet de 3.000 à 4.000  de moins, ce qui devrait la mettre en concurrence avec bien des familiales compactes Diesel de 2 litres. Sans compter que, contrairement à ces dernières, elle bénéficie de la prime fédérale de 15% et, en Région wallonne, de l'écobonus de 1.200 Â. Bref, on l'a compris, à part un comportement pas vraiment enthousiasmant et un coffre dont le volume s'affiche en recul, difficile de reprocher quoi que ce soit à cette Toyota hybride «de masse».
- Très sobre en toutes circonstances
- Coût d’entretien stationnaire
- Sérénité en mode électrique
- Ne réclame quasi aucune adaptation
- Reprises surprenantes, accélérations
- Habitabilite
- Coffre amputé d’une partie de son volume
- Remorquage impossible
- Effet“moulinàcafé”sous forte charge du moteur
- Réponse trop élastique des gaz et des freins
- Conso réelle trop supérieure à la normalisée
- Visibilité de trois quarts avant