Essais blog / Que pensez-vous du Toyota RAV4 2.5 Hybrid AWD-i ?

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Le nouveau Toyota RAV4 est sur le marché depuis un an maintenant. Le journaliste d’AutoGids, Hans Dierckx, ne l’avait pas encore testé. Il l’a enfin fait maintenant. Voici ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas…

L’année dernière, j’ai acheté une voiture à essence d’occasion, et depuis lors, j’affirme que ma prochaine voiture - si tout va bien dans environ 8 ans - sera une Toyota hybride, également d’occasion. Pourquoi ? Parce que le système de double entraînement du constructeur automobile japonais est hyper fiable et consomme très peu. Durable dans les deux sens du terme, une bonne base pour forger une relation sur le long terme.

Maintenant, ce ne sera pas le RAV4. Parce que je n’ai pas besoin d’un SUV. J’opterai plutôt un break Corolla d’autant qu’à mes yeux la version actuelle est excellente. Le nouveau RAV4 a pourtant ses atouts. Sa conception est intelligente à l’image des lignes accentuant le pilier D ou de son cockpit épuré.

La version essayée est celle avec le logo AWD-i synonyme de quatre roues motrices avec un moteur électrique pour l’essieu arrière. Quoi qu’il en soit, le bloc à l’avant est un 2.5 l, et non le 1.8 l ou le 2.0 l des Prius, Corolla et compagnie. À tous les niveaux, c’est la meilleure option, car elle est plus énergique et plus sobre. Mais cela coûte bien 2500 euros de plus.

Sympa

Les Toyota ! Beaucoup de gens les qualifient d’ennuyeuses. Depuis un certain temps déjà, la marque injecte pourtant un peu plus d’excitation dans ses produits ; c’est un combat dans lequel le chef Akio Toyoda est personnellement engagé. Néanmoins, elle continue à maintenir des paramètres de qualité très stricts. Cela se concrétise par des sièges offrant un excellent soutien, par exemple, ou une excellente atténuation du bruit, ou encore une remarquable rigidité du châssis, ce qui donne toujours une assurance supplémentaire. Ou les amortisseurs, par exemple, qui sont robustes, mais qui absorbent les chocs. Comme toujours, il s’agit de compromis bien réfléchis, et non d’obstinations inutiles avec des amortisseurs sport qui font mal au dos.

Le design intérieur n’est pas le point fort de Toyota, mais je trouve ce cockpit très réussi. Sobre et confortable, élégamment conçu et sans gadgets inutiles. La console centrale offre un grand espace de rangement et le siège et le chauffage du siège sont équipés d’un interrupteur qui reste en position, ce qui évite d’avoir à appuyer dessus tous les matins. Le RAV4 est également dépourvu de boutons tactiles - vous savez, ces surfaces brillantes qu’il suffit de caresser pour activer une fonction.

Ce nouveau système motopropulseur hybride est impressionnant de raffinement. En fait, jusqu’à 3 moteurs tournent en même temps, mais il faut regarder sur l’écran de bord pour savoir si le moteur à combustion interne fonctionne ou non. Quoi qu’il en soit, vous l’entendrez bourdonner doucement, mais les transitions entre les modes sont douces et feutrées.

Dommage

Malgré toutes les promesses, j’ai été un peu déçu par la consommation moyenne d’essence : 6,9 l/100 km. Cela n’a rien à voir avec une Prius ou une Corolla hybride, qui sont équipées d’un moteur à essence plus petit et qui sont bien sûr beaucoup plus légères et plus aérodynamiques. D’ailleurs, elle se situe dans la même gamme que la Lexus ES que j’ai testée il y a un an, qui possède la même transmission avec un 2.5 l essence. Je m’attendais à mieux.

Toyota n’est pas encore tout à fait à la hauteur avec son multimédia. La fonction de recherche du GPS fonctionne lentement, et nous avons dû chipoter avant de pouvoir nous y retrouver ; un bon système est immédiatement et aisément manipulable. De plus, avec Spotify, je ne pouvais pas contrôler mon téléphone via le volant ou l’écran tactile, pour sauter une chanson, je devais à chaque fois le faire sur l’appareil lui-même. Cela doit être amélioré.

On trouve du cuir artificiel chez presque tous les constructeurs automobiles, jusqu'à Mercedes. Mais alors que les Allemands laissent généralement un peu de grain artificiel dans leurs imitations, les Japonais préfèrent un tissu lisse. Je n'aime pas beaucoup cela.

Et donc

Ma prochaine voiture, ce ne sera pas un RAV4 d’environ huit ans. Sa consommation de 6,9 l/100 km est à peine inférieure à ce que je fais avec ma voiture à essence actuelle. Pourtant, la Japonaise a peu de défauts, c’est même un excellent ensemble. Mais donnez-moi quand même une de ses petites sœurs.

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