La Fiesta s'offre un remodelage inspiré du récent B-Max. Tant qu'à faire, Ford lui accorde également un appoint technologique et rédéfinit sa palette de moteurs.
La «nouvelle» Fiesta est-elle plus aguicheuse avec cette nouvelle calandre béante et ses nouveaux phares à feux diurnes à diodes? À vous de voir, mais quoi qu'il en soit, la ligne générale de la petite citadine de Ford n'a rien perdu de son charme. Même prudence dans l'habitacle, quasi inchangé, mais où l'emploi de matériaux plus valorisants entend balayer les critiques fustigeant la finition de l'actuelle Fiesta. La Fiesta «restylée» inaugure surtout le MyKey de Ford, une première en Europe. Grâce à ce dispositif, des parents sont en mesure de limiter la vitesse maximale, le volume de la sono ou encore empêcher la désactivation des assistants sécuritaires électroniques, histoire de laisser la clé à leur ado l'esprit plus serein.
Les nouveaux élèves sont le 1.5 TDCi 75 et le fameux 1.0 EcoBoost aux multiples distinctions, déjà connu dans d'autres modèles Ford. Par contre, les variantes sans turbo de cet International Engine of the year, de 65 ou 80 ch, sont inédites. Nous avons pu voir ce que donnait le 1.0 EcoBoost 125 dans la petite Fiesta. Bilan assez étrange : les impressions récoltées charment moins que celles vécues à bord du B-Max, pourtant plus lourd de 200 kg et, qui plus est, doté de la version 120 ch. La faute à un couple apparemment moins bien réparti ? Cas isolé de notre exemplaire d'essai ?
Hormis sa nouvelle face avant, la Fiesta s'offre une hotte pleine de technologie pour les fêtes. Le MyKey ravira davantage les parents que leurs enfants ! Si les nouveaux moteurs améliorent son empreinte écologique, les impressions de conduite n'ont pas changé. Voilà un facelift et une mise à niveau qui ne demandent qu'un supplément de 150 euros...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1538 du 12 décembre 2012.