Les choses bougent vite chez Hyundai : à peine le coupé Genesis est-il commercialisé qu'il a déjà droit à un restylage. Et en l'occurrence, il n'y a pas que le style qui évolue...
Dans notre essai détaillé du coupé Genesis 2.0 Turbo, nous déplorions une suspension très ferme, qui faisait sautiller les roues sur les raccords transversaux et autres inégalités, ce qui n'allait pas sans occasionner des réactions indésirables de la part de l'ABS et de l'ESP. Ce problème est à ranger aux oubliettes avec la nouvelle 3.8. La suspension profite de définitions plus judicieuses qui font clairement progresser le compromis confort/tenue de route.
À 6,2 s sur le 0 à 100 km/h et 25,4 s sur le 1.000 m départ arrêté, le coupé Hyundai n'a pas à rougir face à une Nissan 370Z, par exemple, pour laquelle nous avons chronométré des temps de, respectivement, 6,0 et 25,3 s. Et si notre piste d'essai avait été totalement sèche, nous aurions vraisemblablement été en mesure d'abattre le 0 à 100 km/h en 5,9 s, comme annoncé par l'usine. Mais au vu des conditions de roulage et en l'absence de launch control, il était difficile de faire mieux...
Ce coupé Genesis n'est pas encore parfait, mais avec son style rafraîchi et son ensemble motopropulseur optimisé, il constitue certainement une offre à prendre en considération si l'on cherche une voiture de sport «virile» au prix d'une moyenne «premium» moins bien équipée... Et si l'on veut réduire l'addition, la 2.0 Turbo mérite l'attention, avec ses 275 ch et sa version de base Sport qui coûte 30.999 euros. Reste à voir si le cocktail proposé par le constructeur coréen va faire recette, tant il est vrai que Hyundai est plutôt synonyme chez nous de compactes, de monospaces ou encore de SUV à prix raisonnable... difficile de faire mieux...
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1535 du 31 octobre 2012.