Incontournable dans le segment des breaks par sa taille et sa capacité, la Mercedes Classe E revient dans une 10ème génération dont la silhouette plus affinée n’entame pas ses qualités de cargo grand luxe.
Le concept
De tout temps, la Classe E a toujours impressionné par son confort de marche, mais aussi par son volume de chargement dans sa carrosserie break qui surpassait tout ce qui se faisait sur le marché. Gigantesque. Et princier, car le modèle a toujours continué de présenter les qualités de confort dignes des grandes berlines de ce rang. Et bien, pour cette 10ème génération (la 9ème pour le break puisque le premier modèle n’avait pas existé dans cette carrosserie), Mercedes n’a pas changé son approche. Ou juste un peu : si le modèle se fait plus séduisant sur le plan du style avec une face arrière plus fine et élégante, ce break n’a rien perdu de ses capacités de cargo.
- Habitabilité
- Confort de marche et comportement
- Astuces nombreuses
- Prix élevé
- Boîte 9 G-Tronic parfois lente
- Ergonomie du volant (tactile)
Ce qui change
Côté modularité, l’engin reste soigné : la banquette est rabattable en 3 parties 40/20/40) et de manière entièrement électrique. De quoi embarquer quelques valises et même... une palette Euro, une chose tout à fait inédite pour une voiture particulière. Hayon et cache bagage sont automatisés de série tandis que les package optionnels viennent encore renforcer la polyvalence. Comme le Easy-Pack qui regroupe plusieurs fixations (rails de plancher, barre téléscopique, et maintien de charge). Cerise sur ce (gros) gâteau : dès la fin 2016, il sera possible de commander les deux sièges supplémentaires pour le coffre pour y installer des enfants (dos à la route). Vous avez dit complet ?
Comment ça roule ?
La Mercedes E Break de nouvelle génération possède toujours un correcteur d’assiette pour sa suspension arrière (de série) qui permet au modèle de rester à l’horizontale, même lorsque la charge atteint les 745 kg, ou l’attelage les 2,1 tonnes autorisées. La suspension pneumatique Air Body Control reste proposée en option.
Pour les moteurs, le break s’en remet à un programme raisonnable, au moins pour la majorité. On peut en effet choisir entre les deux tout nouveaux 2 litres 200d (150 ch) et 220d (194 ch) ou le puissant 350d et son V6 de 258 ch (620 Nm). En essence, les 200 (184 ch), 250 (211 ch) et 400 (333 ch) sont par ailleurs déjà chapeautés par une version AMG non pas dotée d’un 3,5 litres comme la 400, mais d’un 3 litres bi-turbo fort de 401 ch (520 Nm). Tous les modèles sont équipés de la boîte automatique 9G-Tronic, sans exception.
Sur la route, rouler dans le break ne change pas de la berline. Malgré le volume intérieur plus important, l’insonorisation n’est pas moins bonne et la tenue de route reste précise et particulièrement confortable du fait de suspensions progressives et douces. Essayé en priorité car il constitue le gros des ventes, les 220d est le moteur de la situation. Il est bien sûr nettement plus silencieux que son prédécesseur de 2,1 litres, mais aussi plus onctueux. Certes, le E break est une voiture lourde, mais il a le tour pour la faire avancer prestement, sans devoir forcer. Le tout sur le couple, donc en douceur. La boîte à 9 rapports remplace quant à elle avantageusement l’ancienne 7G-Tronic. Mais elle reste toujours un peu lente, notamment dans le mode manuel.
Budget/équipement
L’équipement de base de la Classe E Break est suffisant dans le sens où l'essentiel répond présent. Il y a le hayon automatique doublé du cache bagage piloté, mais aussi la climatisation et quelques aides à la conduite dont les capteurs de fatigue.
Les concurrentes
Notre verdict
Certes pas donnée, la Mercedes E break reste malgré tout un absolu pour la frange de la clientèle qui a besoin de place et ne veut pas renoncer au confort. On apprécie son univers et, plus rare dans le segment, ses nombreuses astuces qui permettent même de voyager jusqu'à 7.