Les nouveaux feux à diodes du Range Rover cachent bien plus qu'une simple remise à jour. Les évolutions sont telles qu'il porte un coup de massue à ceux qui prétendaient contester sa suprématie.
Ce restylage s'apparente plutôt à une reprise de pouvoir eu égard au nombre d'améliorations consenties. Parmi les plus importantes, il faut citer le remplacement du 4,2 litres V8 supercharged par le récent 5 litres à injection directe - et toujours compressé - déjà vu sous le capot de certaines Jaguar. Le nouveau 8 cylindres est plus explosif que celui qu'il remplace mais il est aussi beaucoup plus propre, puisqu'il satisfait aux normes Euro 5.
Le Range «2010» accroît également ses aptitudes routières en bénéficiant désormais d'un amortissement adaptatif en continu (de série sur le 5 litres et en option sur le TDV8), mais aussi sur les parcours hors piste, où le Terrain Response a fait l'objet d'un nouveau paramétrage. Les fonctionnalités du Range sont désormais contrôlables sur le nouvel écran. Et le plus gros des Land accroît encore significativement son capital de confort par le biais de nouveaux équipements.
Sur la route, le V8 supercharged (seul essayé ici) fait totalement oublier son poids: son «toucher de route» est celui d'une limousine, tandis que son comportement donne à penser qu'on se trouve au volant d'une toute bonne berline. Bluffant! En offroad, ce mastodonte évolue avec la délicatesse et la maîtrise d'un simien.
L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1451 du 5 août 2009.