Plus que jamais conscient de l’importance des SUV, Renault rajoute un modèle en haut de sa gamme, le Koleos. Avec de nombreux atouts, mais sans prise de risques.
Le concept
Comme dans toute analyse plus ou moins objective, Renault affirme que le précédent et premier Koleos (2008-2014 chez nous) s’est bien vendu… mondialement. Car en Europe, ce Samsung rebadgé n’a jamais vraiment passionné la clientèle SUV, même si, et nous les comprenons, les acheteurs qui ont crû dans ce produit se déclarent très satisfaits. Le nouveau Koleos, que l’on pourrait appeler Kadjar XL, repart de la plateforme des X-Trail/Qashqai/Kadjar/Espace et rejoint les Renault familiales haut de gamme (Espace, Talisman et Talisman Estate) enjolivé d’un look enfin avantageux, en tout cas pour qui apprécie la nouvelle signature visuelles des Renault.
- Allure élégante
- Version Initiale Paris très cosy
- 1.6 dCi volontaire
- Pas de 3e banquette
- Pas de moteurs essence
- 2.0 dCi 4x4 plutôt pataud
Ce qui change
Comment ça roule
Budget – équipement
Il y a tout ce qu’il faut pour être à l’aise à bord du Koleos. Sièges chauffants (avant et arrière) et ventilés (avant), hayon motorisé, grand toit panoramique, mais pas vraiment sur la version d’entrée de gamme, Zen, tarifée 32.150 € et uniquement disponible en 1.6 dCi 2 roues motrices. Le second niveau, Intens, vaut 34.550 € et 1.6 et 37.850 €en 2.0 automatique. Troisième niveau d’équipement, le très agréable Initiale Paris vaut 40.756 € avec le gros moteur. Comptez un supplément de 2.000 € pour obtenir ce dernier en 4 roues motrices.
Les concurrentes
Le Koleos est très bien paré mais la lutte s’annonce très rude. Deux grosses nouveautés s’opposent à lui, le Peugeot 3008 ou 5008 et le Skoda Kodiaq, et l’on attend encore le futur Tiguan « long ». Il reste aussi les Nissan X-Trail, Kia Sorento et Hyundai Santa Fe. Sans oublier les luttes intestines avec l’Espace, voire le Grand Scénic.
Verdict
Le Koleos n’a rien d’un messie mais son confort, son espace et son élégance (Initiale Paris) lui assurent un très bon jeu à la table des grands SUV du segment D. Cela dit, le priver d’atouts tels que la troisième banquette et de petits moteurs Diesel trahit aussi un certain manque d’engagement. N’oublions pas que Renault a aussi des Espace et Grand Scénic à proposer aux familles, dans des niches où cela joue moins des coudes.