Premier essai / Volkswagen Sharan: rester naturel

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Le Sharan devait réagir à l’arrivée de sérieux prétendants – Espace, Galaxy –, mais Volkswagen opte pour une continuité presque trop timide. En apparence, en tout cas.

Discret comme il l’a toujours été, le grand monospace de Volkswagen transporte pourtant les familles depuis 20 ans et 800.000 unités. En 1995, pour sa première incursion dans le segment des grands monospaces offrant jusqu’à 7 vraies places, VW divisait les frais avec Ford (le Galaxy) et Seat (l’Alhambra). A l’époque, ces triplés faisaient face à quatre clones qu’étaient les Citroën Evasion, Peugeot 806, Fiat Ulysse et Lancia Zeta sans oublier les deux «parrains », le Renault Espace et le Chrysler Voyager. La grande époque du monospace! Le Sharan allait connaître une très longue carrière: 15 ans au total, sur 3 phases. La seconde – et actuelle – génération du Sharan prenait le relais en 2010 avec des arguments encore plus pratiques: plus grand (de 220 mm), plus large (de 92 mm), mais moins haut (de 10 mm), il adoptait surtout deux progrès fondamentaux: les portières latérales arrière coulissantes et les sièges arrière escamotables dans le plancher, un plus pour la modularité. Si Seat est resté fidèle au clonage, Ford a, depuis 2010, décidé de faire cavalier seul.

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