Avec la GT, Alfa renoue avec son prestigieux passé et retrouve son rival préféré. Après un long passage à vide, la marque d'Arese est à nouveau capable de concurrencer celle de Munich, BMW, sur le terrain des coupés de grande série. Tout particulièrement
Comme à la grande époque de leurs affrontements sur les circuits, il semble bien difficile de départager Alfa et BMW après avoir conduit ces deux coupés à la personnalité attachante. Le Coupé Série
3 fait valoir sa ligne intemporelle, son confort et sa polyvalence supérieurs face au nouveau coupé «Bertone», qui a pour lui une ligne racée, un moteur débordant de punch, et de vraies qualités sur le plan du comportement routier.Mais si l'on admet que, pour un coupé, l'agrément de conduite constitue un argument majeur, force est de reconnaître la très courte victoire de la BMW, propulsion incisive, neutre, bien amortie et efficace. De quoi justifier un surcoût non négligeable? Voire... Ce qui est réjouissant, en tout cas, c'est de revoir ces deux marques au coude à coude. Le reste est affaire de moyen, certes, mais aussi de
coeur.