Venus sur le tard à l'injection directe d'essence, Alfa Romeo et Audi abordent cette intéressante technologie selon deux angles différents. Question d'image.
Les Audi ont la réputation d'être des voitures chères,mais elles bénéficient d'une valeur résiduelle très élevée,ce qui,par ailleurs,explique le succès de la marque auprès des flottes d'entreprises. Affichée à 25.900¬dans sa livrée de base, l'A4 FSI n'en coûte pourtant que 300 de plus que l'Alfa 156 JTS,qui,elle ,ne se revendra certainement pas au même prix! De toute façon,ces deux berlines visent un public résolument différent: plus BCBG pour l'Audi, alors que l'Alfa séduira les conducteurs appréciant une conduite plus dynamique. Dans aucun des deux cas,il ne faudra toutefois espérer de miracle sur le plan de l'économie de carburant, même si,au bout du compte,nos FSI et JTS se sont montrées moins portées sur la boisson que leurs homologues respectives à injection indirecte. Cela étant,un haut niveau de technologie n'est pas forcément synonyme de plaisir de conduite. Ainsi,moins évolué,le 2 litres Alfa est autrement plus vivant et ludique. Alors,après avoir été un pionnier en matière d'injection par rampe commune pour les moteurs Diesel,Alfa Romeo va-t-il réellement donner leurs lettres de noblesse aux moteurs à injection directe d'essence? Le constructeur milanais est en tout cas d'ores et déjà sur la bonne voie.