Au sein des moyennes premium à vocation plutôt sportive, la dernière arrivée est la BMW Série 1. Nous l'avons opposée à un best-seller du segment, forcément germanique, et à un original outsider sino-suédois.
La nouvelle BMW Série 1 vient tout juste d’apparaître sur le marché. Dans notre n°1508, nous vous avons déjà proposé l’essai détaillé de la 118d, qui s’adjugera sans doute la majorité des ventes, mais pour ce comparatif, nous avons visé un peu plus haut en confrontant la 120d à ses plus proches concurrentes. Bien entendu, l’Audi A3 est de la partie. Comment aurait-il pu en être autrement? Chez Mercedes, les choses sont un peu plus compliquées. La nouvelle Classe B n’était pas encore disponible au moment de notre test et de toute façon, elle ne vise pas le même public. Quant à la future classe A, si elle se positionne d’ores et déjà en rivale directe des Audi A3 et BMW Série 1, sa présentation n’est pas programmée avant l’an prochain.
Dans un autre registre, l’Alfa Romeo Giulietta aurait tout à fait mérité sa place dans ces colonnes. Malheureusement, en dépit de notre insistance, l’importateur n’a pas été en mesure d’en mettre une à notre disposition. Tout le contraire du service presse chez Volvo, qui a remué ciel et terre pour assurer la présence d’une C30, ce qui explique que notre exemplaire soit muni de plaques françaises. Certes, la suédoise n’est pas disponible en 5 portes comme ses concurrentes, du moins pas encore (voir notre encadré). Mais l’A3 existe aussi en 3 portes et ce sera aussi bientôt le cas pour la Série 1.
Nous avons donc estimé qu’il était intéressant de retenir cette proposition, d’autant plus que la petite Volvo embarque un original Diesel, tenant parfaitement la comparaison avec les mécaniques allemandes. Et avec des puissances tournant autour de 170 ch pour des caisses relativement petites, nous étions en droit d’attendre des prestations plutôt sportives, combinées à des consommations faibles vu le niveau technologique. Un mot encore sur le fait que la BMW 120d est disponible en deux puissances et que nous disposions d’une version «fiscale», dégonflée à 163 ch. Espérons que la régionalisation de la taxe de circulation mettra fin à ces absurdes «manoeuvres d’évitement», notamment en ne se basant plus sur des critères de cylindrée et de puissance.