Alors que le Diesel prend de plus en plus d'importance en Europe, les mécaniques à essence ont encore leurs défenseurs, surtout dans le segment des grandes berlines de luxe. Dans quelle mesure leur achat se justifie-t-il encore? Réponse dans ce match en d
Sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, on peut dire que le développement des systèmes d'injection directe de gasoil (en moins de 10 ans, nous en sommes
déjà à la troisième génération de rampe commune!) a décidément mis du plomb dans l'aile de l'eurosuper. Il faut reconnaître que les mécaniques dites à allumage «spontané» (quoique sous très haute surveillance) ont (presque) tout pour elles: une consommation moindre d'un carburant moins cher (mais pour combien de temps encore?) et, surtout, un couple spécifique nettement plus élevé et disponible à très bas régime, garant d'un excellent agrément de conduite. Des qualités qui, pour les opposants au Diesel, sont entachées d'une sonorité (parfois encore) trop agricole, d'une plage d'utilisation réduite et soitdisant par des émissions polluantes plus importantes que celles des moteurs à essence. Nous opposons ici l'Audi A8 et la BMW Série 7 dans leurs versions de base essence et Diesel.