Pour vivre heureux, vivons cachés; cet adage pourrait être la devise de ces trois berlines qui, sous des dehors anodins, cachent des moteurs (donc des performances) explosifs. En l'occurrence, la toute récente Audi A6 4.2 est ici confrontée à ses rivales
Même si, à terme, le V10 deviendra,
semble-t-il, l'architecture
de référence du très haut de gamme, comme
l'illustrent par exemple l'arrivée imminente de la BMW M5 et celle, plus lointaine et plus hypothétique,
de l'Audi RS6 dont on dit qu'elle serait
équipée du moteur de la Gallardo, le V8
reste pour l'heure le seul dénominateur
commun du sommet de gamme des trois
marques les plus représentatives du segment
E: Audi, BMW et Mercedes. Des V8
que certains coupés à vocation (très) sportive
aiment à utiliser pour asseoir leurs
prétentions (BMW 645 Ci, Chevrolet Corvette,
Ferrari 360, Jaguar XK8, Maserati...),
mais qui se retrouvent ici montés à l'avant
de berlines tricorps très classiques et qui
passent de ce fait pratiquement incognito.
Difficile, en effet, de deviner sous ces
traits de «taxis» un tempérament de feu
et des performances de vraies sportives.
Après l'architecture de leur moteur (trois
V8 ouverts à 90°), c'est un autre point commun
entre ces trois berlines que de proposer
du confort, du luxe et du raffinement
pour 4, voire 5 personnes en toute
discrétion.