Transmission automatique ou boîte «sèche» robotisée. V6 à compresseur ou 6 cylindres en ligne atmosphérique. Berline ou coupé.
Forte d'un contact encore plus franc avec la route suspension M et jantes de 18 pouces avec un pneu plus large d'une pointure à l'arrière , la BMW ne craint pas de cramer ses synchros sur l'autel de la sportivité. Ses freins non plus. Encore qu'avec le compensateur de freinage en virage CBC, pas question de s'en servir pour se placer en dérive. Néanmoins, au contraire de la Mercedes, la déconnexion du contrôle de stabilité DSC III lui laisse l'irremplaçable efficacité d'un autobloquant à 100%. A n'exploiter pleinement qu'avec de solides notions de pilotage. La M3 reste le choix imparable du conducteur très sûr de lui. Plus nombreux, les autres cerneront mieux le potentiel de l'AMG. Comme quoi, à performances égales, ces deux bombes répondent à des sensibilités différentes. Voilà donc un match qui ne chamboule pas les images de marque.