Après un passage à vide, Chevrolet passe à l'offensive avec une politique «produits» ambitieuse. C'est notamment le cas de son monospace l'Orlando, qui s'est mis en tête de se mesurer au cador de la catégorie, le Renault Grand Scénic.
Les Américains possèdent un trait de caractère très particulier: en temps de crise, ils parviennent toujours à redoubler d’inventivité et, à force de ténacité, à retomber sur leurs pattes. Cette approche s’observe une fois de plus aujourd’hui, notamment dans le secteur automobile où, au bord du gouffre il y a quelques mois encore, GM est parvenu à trouver l’énergie et les crédits nécessaires à sa remise sur les rails. Le constructeur de Detroit a prévu de lancer cette année pas moins de 7 nouveautés. Bien sûr, tout le monde attend la Volt, mais à côté de celle-là, on aura aussi droit à des véhicules beaucoup plus rationnels tels que la Cruze 5 portes ou la nouvelle Aveo (voir premier essai en page 28 de ce numéro). Lancé au printemps, l’Orlando propose de transporter 7 passagers à un prix défiant toute concurrence. De quoi donner des sueurs froides au Scénic – et à sa version allongée – qui domine le secteur depuis 15 ans?