Dacia et Suzuki proposent les voitures les moins chères du marché. Jouant dans la même catégorie de prix, la Sandero et l'Alto sont pourtant fort différentes, tant en ce qui concerne leurs dimensions que leur motorisation. Laquelle choisir?
Racheté par Renault en 1998, le Roumain Dacia se profi le depuis sa relance en 2004 comme un constructeur low cost. La première «vraie» nouvelle Dacia fut la Logan, une berline à 4 portes carrée. N’ayant pas pu mettre la main sur un exemplaire, nous nous sommes rabattus sur sa soeur Sandero, en fait une Logan 5 portes, plus pratique et avenante. Quatre moteurs sont proposés. L’offre de base débute avec un 1,4 litre à 7.950 €, soit 450 € de plus que la Logan identiquement motorisée. On sait que c’est en utilisant surtout des composants Renault largement amortis (chaîne cinématique, suspension, etc.) et en cultivant la simplicité conceptuelle que Dacia parvient à de tels tarifs, sans compter que ses usines sont situées dans des pays où la main-d’oeuvre est bien moins chère qu’en Europe de l’Ouest.
Spécialiste par excellence de la citadine, Suzuki n’en est pas à son coup d’essai dans la catégorie des petits budgets. Depuis ses débuts en 1979, l’Alto est restée fi - dèle à sa philosophie de véhicule pratique et pas cher. Lancé début 2009, le modèle actuel (7e génération) a dépassé toutes les espérances. C’est qu’outre son prix de 8.699 €, son dessin est très réussi. Ajoutons que, grâce à ses faibles rejets de CO2, l’Alto peut prétendre à l’écoprime de 15%, ce qui la ramène à 7.564 €! Alto et Sandero se situent donc dans la même catégorie de prix. Mais, question format, à 3,50 m seulement, l’Alto est une citadine, tandis qu’avec ses 4,02 m, la Sandero joue dans la catégorie des polyvalentes compactes.