Avec la Tipo SW, Fiat vient chatouiller Škoda sur son terrain de prédilection: il réussit à proposer un break au rapport habitabilité/encombrement des meilleurs à un prix défiant toute concurrence. Voyons si les arguments de l’italienne tiennent la route…
Après plusieurs années d’absence du segment C, Fiat revient en force avec la Tipo, qu’il accommode à toutes les sauces: berline tricorps, à hayon et désormais aussi en break; car cette forme de carrosserie a la cote ces dernières années et représente parfois jusqu’à la moitié des ventes d’un modèle. La firme italienne n’a toutefois pas misé sur un break «sexy» à la ligne profilée mais au volume de coffre sacrifié. Il préfère, au contraire, privilégier le meilleur rapport habitabilité/encombrement possible, un domaine dans lequel Škoda mène la danse depuis de nombreuses années avec l’Octavia. Sa cousine germaine, la Seat León, s’inscrit dans la même gamme de prix, à l’instar de la Kia Cee’d, un outsider qui n’a pas froid aux yeux. Nous les avons confrontées autour d’un moteur seize-cents Diesel, le moteur à succès de la catégorie.