Lorsque votre magazine auto lâche les vans, il contrôle ses émotions... c'est la tribune offerte à ceux qui transportent souvent 7 à 9 personnes et pensent avec raison que leur salut vient de l'utilitaire.
Nos colonnes traitent rarement les combis et les minibus au sens large. Alors que vous, amis lecteurs, êtes clairement demandeurs. A l’évidence, nous manquons d’écoute à l’égard des familles très nombreuses ou des milieux associatifs qui ne peuvent se satisfaire d’un grand break ou d’un monospace, même pourvus de 3 rangées de sièges. Estce à dire que nous faisons passer la voiture ludique avant les concepts plus essentiels du véhicule rationnel et de la mobilité cohérente? Cent fois oui! Nous avons d’autant moins d’excuses que ces utilitaires adaptés au transport de personnes tombent dans la catégorie de la voiture particulière, qu’ils en paient les taxes annuelles de roulage et de mise en circulation, et que c’est pile notre domaine journalistique.
Il ne nous est plus permis d’écarter ces «peoplemovers» de nos terrains d’essais. Le prétexte qu’ils dérivent trop directement du monde de l’utilitaire ne tient pas. L’ensemble de leurs prestations – confort, équipement, comportement routier y compris les performances face au chrono – nous interdit de les traiter de camionnettes! Surtout, l’expérience n’est pas la pénitence que l’on croit.
Historiquement, le minibus a gagné ses lettres de noblesse grâce au Volkswagen Transporter. Dans sa 5e génération (T5) et récemment restylé, l’emblématique « Combi Véwé » reste l’utilitaire léger de loin le plus en vue du marché. Qu’il soit nu (châssis benne), tôlé, partiellement ou totalement vitré, il a toujours été celui qui débordait le mieux de la stricte catégorie de la camionnette. Ses ambitions en ont fait le roi de la fourgonnette (Transporter), du minibus (Caravelle), du shuttle pour VIP (Multivan) voire, du motorhome prééquipé (California) pour globetrotters adeptes du camping.