Pour mieux mesurer l'apport de la prometteuse Lexus GS 450h hybride, il est tentant de la soumettre à l'expérience ultime: une confrontation directe avec sa soeur traditionnelle, équipée d'un moteur à essence, la GS 430.
Avec la GS 450h, Lexus - et avec lui Toyota - balaie définitivement l'image "soixante-huitarde" qui pouvait encore coller aux basques des voitures hybrides. Cette berline de gamme supérieure brille par ses performances, sa discrétion de bon aloi et son silence de fonctionnement en toute circonstance. Elle ne plaira sans doute guère aux amateurs de sportives pures et dures, mais si on la compare à sa soeur conventionnelle à moteur V8, elle sort victorieuse de la confrontation. Pour un prix très proche, on a droit à une voiture non seulement plus performante, mais aussi et surtout plus sobre. Seule concession: la perte de 150 litres de volume de coffre. Avec sa puissance fiscale de 18 CV (contre 21 à la GS 430), la GS 450h vous fera par ailleurs payer moins de taxe de circulation. En attendant que le gouvernement remanie enfin sa fiscalité automobile en taxant l'utilisation de la voiture plutôt que sa possession. Voilà qui devrait, espéronsle, doper les ventes de véhicules écologiques chez nous.