La puissance est une fin en soi. Depuis toujours. Loin d'être mystique, cette quête reste le saint Graal des voitures vraiment sportives; celles dont les chevaux ne mentent jamais. Mais ne disent pas tout...
Nous venons de démontrer ici que 520 (voire 560) ch Porsche bien tenus - groupiert, le sabot sûr, la bride posée sur l'encolure en mode coasting ou unis au grand galop sans un pas de travers - peuvent tenir tête à 650 ch McLaren dont il faut croire qu'une petite partie sont débridés, inutiles et assez sauvages pour diluer leur inconstance énergivore dans la nature. C'est toute la rigueur scientifique de l'ingénieur allemand face à la verve empirique du préparateur britannique, toujours un peu self-made man sur les bords... L'essentiel, c'est de voir qu'il y a autant de place pour le grand talent chez les deux !