Malgré leurs tronches de SUV, les Nissan Qashqai, Peugeot 3008 et Skoda Yeti jouent en fait les faux durs, en particulier dans leurs variantes 4x2, qui les dédouanent sur le délicat aspect écologique.
En proposant, dès 2007, le Qashqai comme alternative aux traditionnelles berlines du segment C, Nissan a sans conteste joué la bonne carte. En même temps qu’il répond à une demande – paradoxale, il est vrai – toujours soutenue pour des crossovers, il parvient aussi à dédouaner ses utilisateurs sur l’aspect écologique, notamment avec les versions à 2 roues motrices, dont les émissions de CO2 égalent celles d’une berline moyenne à moteur similaire (139 g/km dans le cas du 1.5 dCi). Mieux: pour 2010, Nissan annonce même l’arrivée d’un Qashqai «éco» dont des rejets se limiteraient à 129 g/km grâce à l’allongement de la transmission, des pneumatiques à faible résistance au roulement et une aérodynamique plus favorable. En attendant, la formule n’a évidemment pas manqué de faire des émules, que ce soit chez Skoda, avec le Yeti 4x2, ou chez Peugeot, avec l’original 3008.