Dix ans après la Smart Fortwo, Toyota entend révolutionner le segment des citadines avec son iQ. Un peu comme Peugeot au lancement de la 1007... Nous avons confronté ces trois propositions originales à une citadine plus classique, la Peugeot 107, clone des Citroën C1 et Toyota Aygo.
Pour beaucoup, la Toyota iQ constitue la première vraie tentative de renouvellement de l’automobile urbaine depuis l’apparition de la Smart voici une décennie. Il est vrai qu’offrir tant d’espace dans des dimensions extérieures aussi compactes a constitué dans les deux cas une prouesse. Mais si le développement de la Smart partait du principe que la plupart des voitures sont occupées par une seule personne, donc que deux places suffisent largement, chez Toyota, on estime qu’il faut davantage d’espace pour pouvoir à l’occasion accueillir l’un ou l’autre passager en plus. C’est ainsi que, dans une carrosserie plus longue d’à peine 30 cm, les Japonais sont parvenus à caser deux sièges supplémentaires.
Une confrontation s’imposait donc, mais pour la compléter, la Peugeot 1007 se devait d’être de la partie. Car si elle n’est pas vraiment un modèle de compacité, force est de reconnaître que ses deux portes coulissantes motorisées constituent un concept tout à fait particulier. Cette vision originale de la citadine a d’autant plus de sens que la largeur des places de parking tend à s’amenuiser. Face à ces trois originales, nous avons retenu une quatrième plus classique, histoire de voir si, au quotidien, les Fortwo, iQ et 1007 tiennent réellement leurs promesses «révolutionnaires». Notre choix portait initialement sur la Citroën C1 ou la Toyota Aygo. Aucune n’étant disponible en parc presse, nous nous sommes rabattus sur le troisième larron de la bande, la Peugeot 107.