Alfa Romeo doit une fière chandelle à la 156. C'est elle qui a relancé, fin 1997, la marque milanaise alors quasiment moribonde. Aujourd'hui, la 156 s'offre un très discret lifting et une double cure de vitamines.
L'essai de ces deux voitures confirme deux choses. La première, et la plus importante sans doute, c'est que la marque Alfa Romeo est sortie de l'ornière. Elle fabrique aujourd'hui des voitures séduisantes, plaisantes à conduire et au caractère sportif conforme à la culture de la maison. On s'en réjouit. La seconde, c'est que les moteurs Diesel sont en train de prendre le pas sur les moteurs à essence. A moins d'être masochiste ou d'avoir un sens très développé du civisme, pour quelle raison irait-on acheter aujourd'hui une 2.0 JTS plutôt qu'une 2.4 JTD au moins aussi performante, plus économique à l'usage et même légèrement moins chère à l'achat? Mais si vous désirez vraiment une 156 à essence, cassez votre tirelire et achetez l'envoûtante V6 ou, mieux encore, la GTA...