Avec la Giulia, Alfa Romeo revient de la plus belle manière qui soit dans le segment des familiales. Et des berlines sportives. Car, avec ses 510 ch, la Quadrifoglio entend tenir tête, que dis-je: enfumer les BMW M3 et autres Mercedes-AMG C63.
Quadrofoglio: voilà une appellation qui fleure bon la performance. Et l’histoire. Car il faut se souvenir que c’est en 1923 que ce sigle est apparu pour la première fois. C’était sur le capot de l’Alfa Romeo RL pilotée par Ugo Sivocci durant la course sicilienne de la Targa Florio, qu’il gagna. Depuis cette époque, ce trèfle à 4 feuilles a souvent été apposé sur les modèles de compétition; il a aussi figuré sur les véhicules de série, notamment à partir des années 1980 sur l’Alfasud Ti. Le voilà qui ressort à nouveau avec un objectif toujours ambitieux: re-légitimer Alfa Romeo face aux constructeurs allemands, une revendication qui nécessite obligatoirement le lancement d’un produit emblématique – donc sportif – pour faire face aux BMW M3 ou autres Mercedes-AMG C63. Autant dire que la barre est placée très haut.
- Performances de premier plan
- Comportement dynamique, équilibre
- Caractère de propulsion exacerbé (torque vectoring)
- Ligne et présentation
- Confort étonnant au quotidien (suspension, insonorisation)
- Commande de boîte lente
- Pataude dans le lent
- Amortissement en mode «track» perfectible
- Echappement plus bruyant que le moteur!
- Prestations des pneumatiques sous la pluie