Allonger la foulée d'un Diesel sur le retour. Et pratiquer le downsizing du juste milieu chez les «turbo injection directe d'essence». C'est en substance comme ça qu'Audi nous a concocté les 2 dernières A3 «vertes», la 1.9 TDIe et la 1.8 TFSI.
Les 4 cylindres TDI à injecteurs-pompes ont longtemps eu le dessus sur les turbo Diesel à rampe d'injection commune sur 2 aspects au moins: leur supériorité en couple spécifique et leur extrême frugalité. Bon, pour le bruit d'enclume on repassera... Sur le point de se laisser supplanter par les «common rail» plus faciles à «euronormer» (Euro 5), et moyennant quelques artifices qui ne coûtent rien, le TDIe de base (105 ch) se fait fort d'être encore plus sobre en gazole. Pari gagné avec, pour seul dommage collatéral, une petite baisse d'agrément. Pourquoi dès lors faire payer la 1.9 TDIe 810 euros plus cher que la 1.9 TDI? Pas la mer à boire me direz-vous? C'est le surcoût du filtre à particules monté sur la e et facturé rassement. Ou comment ne pas récompenser la bonne résolution écologiste du client! Côté «turbo-injection-directe-d'essence», le dix-huit cents de 160 ch nous a réjouis par son homogénéité, faite de brio, de confort de marche et de rondeur mélodieuse. Voilà qui prouve que les moteurs à essence «propres» cultivent, sans
mauvaise conscience, l'âme GTI de la plus belle façon.