L'arrivée de la très attendue nouvelle Audi A3 annonce un combat de titans au sein du segment des moyennes «premium». Mais quels arguments compte-t-elle opposer à la concurrence ?
Comme la génération précédente, l'A3 sera présentée en deux temps. À Genève, nous avons pu découvrir la 3-portes en première, tandis que c'est à Paris qu'a été dévoilée la Sportback 5 portes. Cette différenciation plus marquée entre les variantes de l'A3 est à mettre sur le compte de la nouvelle stratégie de plates-formes VW étrennée par celle-ci et baptisée MQB, pour "Modularen Querbaukasten", en français, construction modulaire transversale. Cela signifie donc qu'à l'avenir, la plateforme MQB servira de base à tous les modèles du groupe dont le moteur est implanté transversalement. En effet, la modularité de l'architecture de base autorise énormément de variations, tant en longueur qu'en largeur. Le plus remarquable, c'est que, grâce à l'emploi de matériaux plus légers, Audi est parvenu à alléger l'A3 de 40 à 80 kg selon les versions tout en la rendant plus spacieuse et en la faisant profiter d'une dotation de série plus généreuse. Dans le cas de notre 2.0 TDI, la différence atteint environ 40 kg.
- Consommation très modérée
- Performances convenables
- Tenue de route améliorée
- Confort de suspension en très net progrès
- Qualité de finition époustouflante
- Possibilités d'équipement étendues
- Certaines options très chères
- Trop de combinaisons obligatoires d'options
- Motricité et adhérence perfectibles
- Garantie générale pingre
- Accès aux places arrière
- Moteur un peu sonore à froid