Essai détaillé / Audi A8 4.2 TDI

L'A8 de troisième génération fait valoir des arguments neufs pour se repositionner sur un segment de marché où la représentante la moins convaincante est assurée de terminer malgré tout sur le podium.

Sous une ligne peut-être exagérément sage évoquant celle d'une grosse A4 (surtout vue de derrière), la nouvelle A8 4.2 TDI pose de nouveaux jalons en matière de puissance, de couple, de performances sans que cela ne se répercute au chapitre consommation. Comme, par ailleurs, elle perpétue la tradition d'excellence pour ce qui touche à sa qualité de fabrication et de finition, elle se repositionne par rapport à ses deux rivales allemandes, en choisissant aussi de se positionner sur un terrain un peu différent s'éloignant un tantinet du caractère velouté de ces deux dernières en privilégiant un contact plus direct avec la route. C'est un choix...