Sous des lignes minutieusement retendues, la 6e génération de BMW Série 3 s'est allongée pour offrir plus de confort à tous ses passagers. Mais quelle influence ce nouvel élan de générosité exerce-t-il sur la 320d ?
L'architecture historique du modèle (moteur en position longitudinale avant, transmission aux roues arrière) est bien évidemment conservée. Tous les éléments de carrosserie sont neufs, mais la base du châssis est connue. De part et d'autre de l'empattement rallongé de 5 cm, on retrouve les épures de suspension de la Série 3 E90: jambes McPherson à double articulation en alu à l'avant et multibras à l'arrière. L'empreinte au sol évolue par contre avec des voies plus larges de 4 cm à l'avant et 5 cm à l'arrière. À version comparable, la nouvelle Série 3 revendique également une masse légèrement inférieure à celle de sa devancière, grâce notamment à l'utilisation plus abondante d'acier à haute et très haute résistance (permettant d'affiner les sections) et à de nouvelles techniques d'assemblage pour la coque (montants centraux pressés à chaud). Tout cela semble de bon augure pour le comportement dynamique.
- Comportement, équilibre du châssis
- Moteur coupleux et agréable
- Rapport performances/conso étonnant
- Position de conduite, ergonomie
- Habitabilité en progrès (surtout à l'arrière)
- Équipement à la page (confort, sécurité)
- Confort de suspension perfectible
- Maintien de caisse pas toujours irréprochable
- Agilité en courbe en léger recul
- Boîte 6 de série longue, nuisible aux reprises
- Commande de boîte un peu (trop?) «virile»
- Détails de finition, qualité percue