Avec l’iX, BMW ouvre un nouveau chapitre en matière d’électrification dans le segment du haut de gamme. Un pari très audacieux pour une marque avant tout spécialiste du moteur thermique, mais qui pourrait toutefois remporter la mise. Analyse.
Pour BMW, l’iX constitue une porte d’entrée vers un monde automobile nouveau où les voitures redéfinissent la durabilité, le plaisir de (se laisser) conduire et les prestations haut de gamme. Ce caractère avant-gardiste s’exprime clairement dans le design de la voiture sur lequel nous nous garderons bien ici de faire le moindre commentaire, si ce n’est qu’il permet à BMW de faire la différence par rapport à sa gamme de modèles thermiques. Mais l’iX, c’est bien plus qu’un design particulier et un niveau de technologies embarquées de haut vol. Outre ses moteurs électriques de nouvelle génération, ce mastodonte se distingue par le recours à des matériaux légers tels que l’aluminium et le carbone et va même jusqu’à innover avec une «calandre» en polyuréthane se régénérant sous l’effet de la chaleur. Les impacts de gravillons sont donc censés disparaître d’eux-mêmes. Magique!
Comme nous l’avions remarqué avec l’Ioniq 5, l’iX est beaucoup plus grand en vrai qu’en photos. Pensez-donc, il mesure 5 mètres de long, sur près de 2 de large et culmine à 1,7! Des mensurations proches de celles d’un X5 et qui augurent d’un bel espace intérieur.
Deux versions sont proposées, qui disposent de 2 moteurs (un par essieu) et donc de 4 roues motrices: le xDrive40 et le xDrive50 de cet essai. Ces deux modèles se distinguent par leur puissance et la capacité de leur batterie. Ainsi, le xDrive40 dispose de 326 ch et 630 Nm pour une capacité utile de 71 kWh pour respectivement 523 ch, 765 Nm et 105 kWh pour le xDrive50.
- Confort remarquable
- Performances (en ligne droite...)
- Personnalité affirmée
- 2,6 tonnes à vide!
- Quelques lacunes d’équipement
- Plastiques durs encore présents