Par rapport à l’ancien, le nouvel X5 hybride triple son autonomie électrique et ajoute deux cylindres à son moteur à essence. Le tout en restant fiscalement intéressant pour les indépendants. La recette magique?
Dans la chasse au CO2, l’hybride vient au secours des grands SUV. En particulier l’hybride rechargeable, avec son mode électrique étendu. Ce nouvel X5 hybride (voir aussi notre article technique en page 110) triple pratiquement son autonomie en mode «zéro émission», passant officiellement de 31 à 86 km (cycle NEDC). Quant au moteur thermique, il s’ennoblit: l’ancien 2 litres à 4 cylindres est remplacé par un 3 litres à 6 cylindres en ligne, nettement plus mélodieux. Actuellement, dans le segment, seul le Porsche Cayenne hybride dispose également d’un 6 cylindres (en V, dans son cas). Le nouvel Audi Q7 60 TFSIe, attendu pour la fin de l’année, embarquera lui aussi un 3.0 V6 à essence. Les autres gros SUV plug-in se contentent d’un 4 cylindres, à essence pour les Range Rover/Range Sport P400e et Volvo XC90 T8 Twin Engine ou Diesel pour le nouveau Mercedes GLE hybride, attendu lui aussi pour la fin de l’année. Voilà pour la concurrence.
- Système hybride abouti et polyvalent
- Consommation intéressante (si on recharge la batterie...)
- Autonomie électrique généreuse
- Performances, agrément du «6 en ligne»
- Déductibilité fiscale pour les indépendants
- Confort, présentation luxueuse
- Prix très élevé dans l'absolu
- Temps de charge (puissance maxi de 3,7 kW)
- Consommation sur l'autoroute
- Volume du coffre rogné par les batteries
- Version 7 places indisponible
- Gabarit camionnesque (largeur, poids)