Essai détaillé / Citroën C4 Aircross

Comme bon nombre de généralistes, Citroën veut élargir ses horizons. Dans la famille aux chevrons, voici donc le C4 Aircross, un baroudeur compact à l'allure «haute couture», mais au coeur nippon.

Comme leurs grands frères, ces nouveaux SUV français seront importés. D'Okazaki, près de Nagoya, au Japon, où Mitsubishi assure seul l'entière production de trois modèles compacts (ASX, C4 Aircross et 4008) en plus de l'Outlander et de ses dérivés. Techniquement, l'ASX... pardon, le C4 Aircross n'est d'ailleurs lui-même qu'un C-Crosser (ne parlons plus de l'Outlander au risque de nous y perdre...) au porte-à-faux arrière rogné. D'un modèle à l'autre, l'empattement (2,67 m) est donc intégralement préservé, mais c'est l'encombrement au sol qui diminue, avec 31 cm effacés en longueur pour une largeur quasiment inchangée. Pour marquer sa différence, le C4 Aircross perd aussi un peu de hauteur (9 cm) et se donne de la sorte des airs plus râblés. Sous sa robe revue (habilement, il faut bien le dire) par les designers de Citroën, le C4 Aircross ne cache pour l'heure aucune autre nouveauté, ou presque. Disponible d'emblée en traction ou avec 4 roues motrices, le franco-japonais reprend même les mécaniques Mitsubishi.