En une génération seulement, le Duster a acquis un statut particulier, pas loin de celui d’une icône qui a ses fans. A présent, la nouvelle génération entend capitaliser sur le succès du modèle originel, sans renier sa vocation «petit budget».
L'histoire récente de Dacia est une authentique success story et le lancement relativement précoce du Duster, avant que les crossovers ne volent la vedette aux voitures classiques, y est certainement pour quelque chose. En tant que SUV financièrement accessible, on pourrait le considérer comme le fils spirituel de la Lada Niva, aujourd'hui voiture culte, en raison de la longueur exceptionnelle d’une carrière entamée en 1977, mais également de ses qualités, essentiellement en tout terrain d’ailleurs. Le Duster, lui, n’est apparu qu’en 2010, a été discrètement restylé en 2013 et a vite accédé au rang d'icône. Aussi parce qu’il a largement contribué à la santé financière de la marque Dacia, que tout le monde raillait lors de sa renaissance, il n’y a pas si longtemps. Fin octobre, la marque roumaine «sous tutelle» française avait écoulé en Europe 384.414 voitures, soit 10,8% de plus que sur la même période un an auparavant. L'avenir s'annonce donc sous les meilleurs auspices pour ce nouveau Duster, qui se signale toujours par son style solide et sans chichis, mais remis au goût du jour, ainsi que par une qualité perçue nettement améliorée.
- Nouveau look réussi
- Prix toujours imbattables
- Comportement correct, confort de conduite
- Combinaison moteur+EDC
- Possibilités d'équipement par rapport au prédécesseur
- Insonorisation par rapport au prédécesseur
- Rapport performances/consommation
- Matériaux de l'habitacle sensibles aux rayures
- Déverrouillage trappe à carburant capricieux
- «Extracteurs d'air» d'ailes AV un peu too much
- Encore quelques détails trop low cost
- 4WD et EDC non combinables