L’Avensis, c’est un peu cet élève transparent, qui s’assied au fond de la classe, qui «fait le job», mais pas de vagues. Un élève bon en tout mais brillant en rien, qui traverse ses années de scolarité sans laisser de souvenir impérissable à ses professeurs. Lesquels éprouvent d’ailleurs des difficultés à lui trouver des défauts objectifs. Si ce n’est une personnalité lisse, ce qui se constate, mais ne se juge pas.
On la connaît bien, cette génération d’Avensis. Présente sur le marché depuis 6 ans, elle n’a jamais rencontré le succès de la précédente. Est ce dû à son arrivée en pleine crise? Diffi cile à dire. Du coup, ses concepteurs lui octroient quelques évolutions pour tenter de relancer sa carrière. Et cela ne passe pas uniquement par un nouveau nez. Avec de nouveaux moteurs, une nouvelle planche de bord et de nouvelles technologies embarquées, les évolutions sont telles que l’on peut presque parler d’une nouvelle génération. Presque. Mais est-ce suffisant pour raviver la fl amme que le modèle aurait dû posséder à son lancement? Voyons voir…
- Confort de roulage bien réel
- Sécurité générale au niveau
- Technologie embarquée d’actualité
- Comportement, équilibre du châssis
- Habitabilité généreuse
- Garantie générale de 5 ans
- 1.6 D-4D étouffé par l’étagement de la boîte
- Consommation élevée pour un 1.6 Diesel
- Moins puissante que la précédente
- Suspension plus souple, roulis prononcé
- Espaces de rangement comptés
- Détails de finition intérieure (plastiques)