Essai détaillé / Fiat 500L

Si l'on admet que l'actuelle Fiat 500 est une réinterprétation de la Cinquecento d'antan, alors sa version «L» serait une nouvelle Giardiniera, voire une 600 Multipla, soit des hybrides précurseurs, à mi-chemin entre break et monospace (très) compact. L'h

Mêlant avec finesse les styles des Fiat 600 Multipla et 500 Jardinière de jadis, la 500L se présente comme un monospace compact du segment B. C'est-à-dire que ses dimensions (Lxlxh: 4,15 x 1,78 x 1,67 m) n'ont plus rien à voir avec celles de la Cinquecento dont elle tient son nom. Ces proportions ne s'accordent pas vraiment avec le gabarit des 500, même si cela n'est pas aussi antinomique que l'appellation «Mini» pour une Countryman! Cet encombrement supérieur profite logiquement à l'habitabilité, l'un des points forts du «pot de yaourt» version "king size". Elle étrenne pour cela la nouvelle plateforme qui servira également de base à la future Jeep Compass, mais aussi à ses propres variantes 500 XL à 7 places, Trekking ainsi qu'au SUV compact X. Sous le capot, on retrouve des groupes motopropulseurs connus : les 1.4 (95 ch) et TwinAir turbo (105 ch) à essence et l'unique Diesel, 1.3 Mjet II (85 ch). Ce dernier sera plus tard épaulé par le 1.6 Mjet (105 ch). Tous sont accouplés à une boîte manuelle à 6 rapports, à l'exception du 1.3 Diesel objet de cet essai, qui doit se contenter de 5.