Essai détaillé / Fiat Panda 1.3 MJet

Désormais construite en Italie, la Panda évolue plus que ce qu'elle dévoile au premier coup d'oeil. Sensiblement plus longue, elle mise désormais sur un confort en hausse et un équipement plus étoffé, notamment pour la sécurité.

Ça ne se voit pas, mais la Panda évolue profondément. Certes, elle conserve l'allure générale de sa devancière et sa plate-forme, mais ça ne l'empêche pas de se montrer sensiblement plus encombrante. Mesurant 3,65 m, elle pointe toujours - et heureusement! - dans le segment des citadines, mais elle toise celle qui l'a précédée de 1 cm en hauteur, de 6,5 cm en largeur et, surtout, de 11,4 cm en longueur, un étirement essentiellement obtenu par l'allongement du porte-à-faux arrière (de 8 cm), l'empattement étant resté identique (2,3 m). L'allongement contribue logiquement à accroître l'habitabilité, mais aussi la sécurité, puisque, d'une génération à l'autre, la plate-forme a beaucoup évolué. Par rapport au modèle précédent, l'utilisation accrue d'aciers à haute (22%) et très haute résistance (3%) a accru la rigidité de 5% en torsion avec tous les avantages que cela procure en matière de protection des occupants. Voilà des mesures qui remettent enfin la nouvelle Panda en conformité avec les tests de l'Euro-NCAP (4 étoiles). Le 1.3 Multijet de 75 ch est de la partie, mais il faut bien se dire que ça ne durera pas parce que, dès 2015, la norme Euro 6, qui imposera l'emploi de catalyseurs DeNox, rendra de facto insoluble l'équation économique de la citadine Diesel.