La Fiesta est très importante pour Ford, qui veut l'imposer partout sur la planète. Mais son marché de prédilection est bien sûr l'Europe. Nous avons pu disposer des 1.4i et 1.4 TDCi en exécution de base.
Avec son long nez plongeant et son pare-brise très incliné, la Fiesta respire un dynamisme encore renforcé par une ceinture de caisse ascendante et des vitres latérales arrière «en pointe». Ce faisant, les occupants sont plutôt installés vers l'arrière de la voiture alors que le tableau de bord, qui fait penser à celui d'un monospace, pénètre assez profondément dans l'habitacle. La Fiesta est disponible en 3 et 5 portes et les stylistes ont réussi à ne pas traiter de manière trop différenciée les flancs des deux carrosseries. À l'intérieur, les commandes de la console centrale adoptent une logique inspirée de celle des téléphones portables. En ce qui concerne le châssis, Ford est parti de la base, excellente, que constituait l'ancienne Fiesta, mais les réglages et ancrages des jambes McPherson ont été revus, tandis qu'à l'arrière, l'essieu de torsion a lui aussi été remanié. L'assistance de direction, totalement électrique, est toute nouvelle. Signalons enfin que la Fiesta se décline en pas moins de 15 coloris. Parmi les plus surprenants, le vert Squeeze de notre 3 portes d'essai et un violet pour le moins spécial, baptisé Hot Magenta.