La Focus est doublement importante pour Ford. Elle est l'ambassadrice de la marque dans un segment stratégique. Et les générations précédentes se sont érigées en quasi-références. C'est dire la pression qui pèse sur ses épaules.
Cette nouvelle génération de Focus a une ambition mondiale, puisqu'elle est destinée à être vendue dans 120 pays, avec 80% de pièces communes, entraînant des économies d'échelle considérables. La gamme des moteurs à essence mentionne un 1.6 de 105, 125 ou 150 ch, tandis qu'en Diesel, le 1.6 TDCi existe en deux versions, 95 ch (objet de cet essai) et 115 ch (essayé dans le cadre d'un comparatif publié dans notre n°1494 du 30 mars dernier). En sommet de gamme, on note un 2.0 TDCi de 115, 136 ou 163 ch, les trois puissances pouvant être associées à la boîte automatique Speedshift. Tous les autres moteurs doivent s'en passer. C'est dommage. D'ici la fin de l'année apparaîtra une version ECOnetic élaborée à partir du 1.6 TDCi 105 et donnée pour «moins de» 95 g/km de CO2. Le meilleur élève de la gamme actuelle est à 109 g/km.
- Comportement routier agréable et précis
- Confort et silence de marche
- Equipement sécuritaire complet et innovant
- Habitabilité et coffre accueillants
- Qualité de finition à niveau
- Prime de 3% (109 g/kde CO2)
- Reprises laborieuses, perfs dégradées
- Gain de conso timide par rapport à la 115 ch
- Prix par rapport à la version 115 ch
- Défaut d’ergonomie, volant «compliqué»
- Absence de boîte automatique en option
- Réservoir de 53 l seulement