La Honda Civic dixième du nom rompt avec ses habitudes: plus longue et plus habitable, elle met à l’honneur la conduite ainsi que les petits moteurs suralimentés. Dont le 1.5 i-VTEC Turbo de 182 ch. Une vraie GTI en herbe.
Cent fois remettre sur le métier son ouvrage: voilà une citation du poète Nicolas Boileau que Honda a parfaitement intégrée, lui qui lance déjà sa dixième génération de Civic. Pour combattre l’expansionnisme des SUV, la nouvelle venue tente de se singulariser tous azimuts. De par sa taille atypique d’une part – elle s’allonge de 15 cm à 4,52 m, ce qui en fait la plus encombrante de son segment avec la Mazda 3 (4,48 m) – et, d’autre part, par sa partie dynamique, qui met à profit une nouvelle plateforme combinée à une nouvelle gamme de moteurs à essence, tous suralimentés pour compenser la réduction de cylindrée. Pour l’heure, ce sont les 1 litre de 129 ch (voir notre comparatif avec la Golf dans notre n°1552 du 26 avril dernier) et 1,5 litre de 182 ch qui se partagent le catalogue, en attendant le Diesel 1.6 i-DTEC, qui arrivera à la fin de l’année, tout comme la bouillante Type R (320 ch), qui vient déjà de s’adjuger un nouveau record chez les tractions sur le grand tracé du Nürburgring. Une version hybride serait par ailleurs aussi en préparation, mais elle ne devrait pas être commercialisée avant 2020.
- Vigueur et caractère du moteur turbo
- Rapport performances/consommation
- Qualité des commandes
- Compromis confort/comportement
- Habitabilité et coffre généreux
- Equipement complet (aussi pour la sécurité)
- Style toujours «clivant»
- Base de recharge par induction fantasque
- Détails de finition (cache-bagages)
- Ergonomie toujours compliquée
- Visibilité vers l’arrière et de trois quarts arrière
- Modularité en baisse