Les Européens ont coutume de penser que les meilleures voitures viennent de chez eux. La troisième génération de Hyundai i30 veut faire tomber le cliché, en se servant, pourquoi pas, de son nouveau mille à essence turbocompressé. Info ou intox?
Pile 10 ans après l’introduction du modèle en Europe, Hyundai célèbre déjà l’arrivée de sa troisième i30. On apprend (très) vite en Corée, et on tire surtout les leçons de chaque expérience pour gommer méthodiquement ses erreurs. «Trop consensuelle, sans vraie personnalité, voire un peu fade dans la présentation», diront ceux qui ne jugent que par le style! Il est vrai que Hyundai nous avait habitués à plus d’audace, de courbes surprenantes et d’inspiration asiatique dans ses dernières réalisations. Un coup d’œil au box-office de la catégorie suffit pourtant à comprendre que l’originalité n’est plus un critère essentiel pour briller dans le cercle des moyennes. Comme la VW Golf, la Peugeot 308 ou l’Opel Astra, la nouvelle i30 a donc choisi d’affirmer… sa sobriété! Un réflexe typiquement européen. Quant à savoir si la clientèle est prête à succomber aux charmes d’une asiatique qui n’en a plus l’air, il y a certainement pléthore d’études à Séoul et à Rüsselsheim (la voiture a été majoritairement mise au point en Allemagne) allant dans ce sens.
- Confort de marche global (suspension, insonorisation)
- Comportement routier sain et rigoureux
- Commandes agréables (direction, boîte)
- Dotation fournie, assemblage sérieux
- Garantie 5 ans, sans limite de kilométrage
- Consommation du 1.0 T-GDI à surveiller
- Qualité percue perfectible à bord (plastiques)
- Volume du coffre et accessibilité très moyens
- Caves à pieds négligées à l'arrière
- Connexion Bluetooth parfois défaillante