Essai détaillé / Hyundai Nexo : Continuer à persister

Hyundai a été l'un des premiers à commercialiser une voiture à hydrogène, l’iX35. Avec son successeur, le Nexo, la marque poursuit opiniâtrement son combat pour faire émerger cette nouvelle technologie. Le résultat mérite qu’on s’y attarde.

Les modes de propulsion dits alternatifs ont le vent en poupe et, sur ce plan, Hyundai est particulièrement à la pointe. Non seulement il a déjà commercialisé une variante à hydrogène de son SUV ix35, mais avec l’Ioniq, il propose un même modèle à propulsion, au choix, hybride, hybride rechargeable ou 100% électrique. Et il ne faudrait pas oublier le tout récent Kona EV, un SUV purement électrique. Chez la marque sœur Kia, on trouve aussi divers modèles hybrides, tandis que la nouvelle Soul électrique vient de faire ses débuts, comme l’e-Niro, variante électrique de ce SUV. En l’occurrence, le Nexo est un SUV conçu dès le départ pour la propulsion par pile à combustible. Long de près de 4,70 m, il est de 26 cm plus encombrant que son prédécesseur. Il repose d'ailleurs sur un empattement allongé de 15 cm, au profit de l'habitabilité aux places arrière, et ménage l'espace nécessaire au stockage de l'hydrogène sans que cela ne se traduise par une quelconque perte de contenance du coffre. Hyundai a particulièrement soigné le traitement des détails aérodynamiques (entrées d'air, carénage fermé sous la voiture, jantes spéciales, poignées de portes rétractables…), ce qui lui a permis d'atteindre un Cx de 0,33, intéressant pour un SUV. L'utilisation intensive d'acier à haute résistance (au total 58% de l'ensemble de la structure) rend la voiture 30% plus rigide que celle qu'elle remplace, ce qui devrait profiter à la tenue de route et au confort de marche. Dans le même temps, malgré son encombrement supérieur, le Nexo est un peu plus léger que l’iX35 équivalent.